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Étude re2020 bbio : qu'est-ce que le besoin bioclimatique ?

Dernière mise à jour : septembre | Temps de lecture : 7 minutes

Réponse immédiate

Le bbio (besoin bioclimatique) en re2020 mesure l'efficacité énergétique intrinsèque du bâti indépendamment des systèmes de chauffage, climatisation et ventilation. Il évalue les besoins en chauffage, refroidissement et éclairage naturel selon la qualité de l'enveloppe du bâtiment. Le bbio doit respecter un seuil maximal (bbiomax) déterminé par la zone climatique et les caractéristiques du projet pour obtenir l'attestation pcmi14.

Introduction : le bbio, pilier de la conception bioclimatique re2020

Le bbio (besoin bioclimatique) constitue l'un des trois indicateurs fondamentaux de la réglementation environnementale re2020. Cet indicateur révolutionnaire évalue la qualité intrinsèque de l'enveloppe du bâtiment et sa capacité à limiter les besoins énergétiques par la seule conception architecturale. Contrairement aux approches traditionnelles qui se concentrent sur les équipements techniques, le bbio privilégie une architecture intelligente qui tire parti des conditions climatiques naturelles. Cette approche bioclimatique encourage les concepteurs à optimiser l'orientation, l'isolation, les apports solaires et la compacité du bâtiment avant même de choisir les systèmes énergétiques.

Conception bioclimatique et calcul bbio re2020
Principes de conception bioclimatique pour optimiser le bbio en re2020

Définition et objectifs du bbio en re2020

Le bbio (besoin bioclimatique) quantifie les besoins énergétiques théoriques d'un bâtiment pour maintenir des conditions de confort sans considérer les systèmes énergétiques installés. Il s'exprime en points et constitue un indicateur de la performance passive du bâtiment.

Composantes du calcul bbio

Le bbio re2020 évalue trois types de besoins énergétiques spécifiques :

  • Besoins de chauffage : énergie nécessaire pour maintenir la température de confort en hiver
  • Besoins de refroidissement : énergie requise pour limiter les surchauffes estivales
  • Besoins d'éclairage artificiel : complément à l'éclairage naturel insuffisant

Cette approche tripartite assure une évaluation complète des performances énergétiques passives du bâtiment sur l'ensemble de l'année.

Le bbio ne prend pas en compte la production d'eau chaude sanitaire, la ventilation mécanique ou les équipements électroménagers, contrairement au cep qui évalue les consommations réelles.

Évolution du bbio de la rt2012 vers la re2020

Le concept de bbio existe depuis la rt2012 mais évolue significativement en re2020 :

  • Seuils plus exigeants : bbiomax réduit d'environ 10% par rapport à la rt2012
  • Prise en compte du refroidissement : intégration des besoins de climatisation
  • Calcul horaire affiné : simulation plus précise du comportement thermique
  • Valorisation de l'éclairage naturel : optimisation des surfaces vitrées

Paramètres influençant le bbio re2020

Le calcul du bbio dépend de nombreux facteurs architecturaux et techniques qui doivent être optimisés dès la conception du projet.

Caractéristiques de l'enveloppe du bâtiment

Éléments déterminants pour le bbio

  • Isolation thermique : résistance thermique des parois opaques (murs, toitures, planchers)
  • Ponts thermiques : déperditions linéiques et ponctuelles de l'enveloppe
  • Étanchéité à l'air : limitation des infiltrations d'air parasites
  • Inertie thermique : capacité de stockage et déstockage de la chaleur
  • Menuiseries extérieures : coefficient de transmission thermique et facteur solaire

Conception architecturale bioclimatique

L'architecture du bâtiment influence directement les performances bbio :

  • Compacité du bâtiment : rapport entre volume chauffé et surface déperditive
  • Orientation des façades : optimisation des apports solaires gratuits
  • Distribution des locaux : positionnement des pièces selon leurs besoins thermiques
  • Surfaces vitrées : dimensionnement et répartition selon les orientations

Impact de la compacité sur le bbio

Un bâtiment carré de 100 m² présente un périmètre de 40 m, tandis qu'un bâtiment en L de même surface peut avoir un périmètre de 60 m. Cette différence de 50% de surface déperditive impacte directement le bbio, même avec une isolation identique.

Facteurs climatiques et environnementaux

Le contexte du projet influence le calcul bbio :

  • Zone climatique : température extérieure de base et données météorologiques
  • Altitude : correction des températures selon l'élévation
  • Masques solaires : impact de l'environnement sur l'ensoleillement
  • Exposition au vent : influence sur les déperditions thermiques
Paramètres influençant le bbio dans la conception
Principaux paramètres architecturaux influençant le calcul bbio

Méthode de calcul du bbio re2020

Le calcul du bbio s'effectue selon la méthode th-bce 2020 qui modélise le comportement thermique du bâtiment heure par heure sur une année complète.

Principe de la simulation thermique dynamique

La méthode de calcul bbio utilise une simulation thermique dynamique qui prend en compte :

  • Données météorologiques horaires : température, rayonnement solaire, humidité
  • Modélisation zonale : découpage du bâtiment en zones thermiques homogènes
  • Transferts thermiques : conduction, convection et rayonnement
  • Apports internes : occupation, éclairage, équipements électriques
  • Gestion des protections solaires : pilotage automatique selon l'ensoleillement

Conditions de calcul standardisées

Le calcul bbio utilise des conditions conventionnelles pour assurer la comparabilité :

Paramètres conventionnels bbio re2020

  • Température de consigne chauffage : 19°C en occupation, 16°C en inoccupation
  • Température de consigne climatisation : 26°C si climatisation installée
  • Scénarios d'occupation : présence conventionnelle selon l'usage du bâtiment
  • Apports internes : puissances forfaitaires pour équipements et éclairage
  • Gestion des occultations : pilotage automatique optimal des protections

Logiciels de calcul agréés

Le calcul bbio re2020 nécessite l'utilisation de logiciels certifiés :

  • Perrenoud : solution intégrée calcul thermique et attestations
  • ClimaWin : logiciel spécialisé simulation thermique dynamique
  • Pleïades : outil de conception bioclimatique avancé
  • U22Win : solution dédiée aux calculs réglementaires

Seuils réglementaires et bbiomax

Le bbio calculé doit être inférieur au bbiomax réglementaire qui varie selon les caractéristiques du projet et sa localisation géographique.

Calcul du bbiomax en re2020

Le bbiomax se calcule selon la formule réglementaire :

Formule bbiomax re2020

Bbiomax = Bbiomax_moyen × (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf + Mbcatégorie)

Avec des coefficients modulateurs selon :

  • Mbgéo : zone climatique du projet
  • Mbalt : altitude du terrain
  • Mbsurf : surface moyenne des logements
  • Mbcatégorie : type de bâtiment (maison individuelle, collectif)

Valeurs bbiomax selon les zones climatiques

Les seuils bbiomax varient significativement selon la localisation :

Exemples de bbiomax re2020 (maisons individuelles)

  • Zone H1a (Nord-Est) : bbiomax ≈ 65 points
  • Zone H1b (Nord-Ouest) : bbiomax ≈ 60 points
  • Zone H2a (Ouest) : bbiomax ≈ 55 points
  • Zone H2c (Sud-Ouest) : bbiomax ≈ 50 points
  • Zone H3 (Méditerranée) : bbiomax ≈ 45 points

Évolution temporelle des exigences

La re2020 prévoit un renforcement progressif des exigences bbio :

  • 2022-2024 : seuils de lancement, transition douce depuis rt2012
  • 2025-2027 : resserrement des seuils bbiomax
  • 2028-2030 : objectifs ambitieux de très haute performance
Zones climatiques et seuils bbiomax re2020
Zonage climatique et seuils bbiomax selon les régions françaises

Stratégies d'optimisation du bbio

L'amélioration du bbio nécessite une approche globale de conception intégrant tous les paramètres influençant les besoins énergétiques passifs.

Optimisation de l'enveloppe thermique

Solutions pour améliorer le bbio

  • Renforcement de l'isolation : augmentation des résistances thermiques
  • Traitement des ponts thermiques : isolation thermique extérieure généralisée
  • Amélioration de l'étanchéité : test d'infiltrométrie q4 ≤ 0,4 m³/h.m²
  • Menuiseries performantes : Uw ≤ 1,0 W/m².K et facteur solaire optimisé
  • Protections solaires efficaces : volets, brise-soleil, casquettes

Conception bioclimatique avancée

La conception architecturale offre des leviers d'optimisation importants :

  • Forme compacte : minimisation du coefficient de forme S/V
  • Orientation optimisée : façades principales au sud, locaux de service au nord
  • Distribution intelligente : pièces de vie au sud, chambres à l'est
  • Surfaces vitrées maîtrisées : 15-25% de la surface habitable
  • Espaces tampons : vérandas, garages, celliers non chauffés

Solutions techniques innovantes

Certaines technologies facilitent l'atteinte d'un bbio performant :

  • Murs trombes : stockage et restitution de chaleur solaire
  • Serres bioclimatiques : apports solaires contrôlés
  • Puits de lumière : éclairage naturel optimisé
  • Matériaux à changement de phase : régulation thermique passive

Cas pratique d'optimisation bbio

Maison de 120 m² en zone H1 :

  • Configuration initiale : bbio = 75 points (non conforme, bbiomax = 65)
  • Amélioration isolation : R murs 5 m².K/W → bbio = 68 points
  • Menuiseries performantes : Uw 1,0 W/m².K → bbio = 64 points
  • Optimisation forme : réduction décrochés → bbio = 60 points (conforme)

Différences entre bbio re2020 et rt2012

Le passage de la rt2012 à la re2020 modifie significativement l'approche du calcul bbio et ses exigences.

Évolutions méthodologiques

La méthode de calcul bbio évolue entre rt2012 et re2020 :

  • Pas de temps : calcul horaire au lieu de mensuel en rt2012
  • Modélisation thermique : prise en compte affinée de l'inertie
  • Données climatiques : actualisation des fichiers météorologiques
  • Besoins de refroidissement : intégration systématique en re2020

Renforcement des exigences

Les seuils bbiomax re2020 sont plus contraignants qu'en rt2012 :

  • Réduction générale : bbiomax diminué d'environ 10% en moyenne
  • Pénalisation du gaz : impact indirect via les autres indicateurs
  • Valorisation bioclimatique : architecture passive privilégiée
Évolution du bbio de la rt2012 vers la re2020
Évolution des exigences bbio de la rt2012 vers la re2020

Impact du bbio sur les autres indicateurs re2020

Le bbio influence indirectement les autres indicateurs de la re2020, créant une cohérence globale de la performance énergétique.

Relation bbio et cep

Un bbio optimisé facilite le respect du cep (consommation d'énergie primaire) :

  • Besoins réduits : moins de sollicitation des équipements de chauffage
  • Dimensionnement optimal : équipements moins puissants et plus efficaces
  • Régulation facilitée : bâtiment moins sensible aux variations climatiques

Synergie bbio et dh

Les solutions d'amélioration du bbio contribuent au confort d'été évalué par le dh (degrés-heures) :

  • Protections solaires : réduction simultanée des besoins de refroidissement
  • Inertie thermique : lissage des variations de température
  • Ventilation naturelle : rafraîchissement passif nocturne

Points clés à retenir

L'essentiel sur le bbio re2020

  • Le bbio mesure la performance énergétique passive du bâtiment indépendamment des équipements
  • Il évalue les besoins de chauffage, refroidissement et éclairage selon la qualité de l'enveloppe
  • Le bbio doit être inférieur au bbiomax réglementaire variable selon la zone climatique
  • La conception bioclimatique constitue le levier principal d'optimisation du bbio
  • L'isolation performante et la compacité du bâtiment sont les facteurs les plus influents
  • Le bbio re2020 est plus exigeant qu'en rt2012 avec des seuils réduits d'environ 10%
  • Un bbio optimisé facilite le respect des autres indicateurs cep et dh de la re2020

Le bbio re2020 encourage une approche de conception qui privilégie l'efficacité passive du bâtiment avant le recours aux équipements énergétiques. Cette philosophie bioclimatique, soutenue par des outils de calcul précis et des seuils ambitieux, oriente la construction vers des bâtiments durables, confortables et économes en énergie. La maîtrise du bbio constitue un préalable indispensable à l'obtention de l'étude thermique re2020 et conditionne la réussite globale du projet en termes de performance énergétique et environnementale.

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Section questions réponses :

Q : Quelle est la différence entre le bbio et le bbiomax en re2020 ?

R : Le bbio est la valeur calculée qui représente les besoins énergétiques réels de votre projet (chauffage, refroidissement, éclairage), exprimée en points. Le bbiomax est le seuil réglementaire maximal que votre bbio ne doit pas dépasser pour être conforme à la re2020. Ce seuil varie selon plusieurs critères : la zone climatique (h1, h2, h3), l'altitude du terrain, la surface moyenne des logements et le type de bâtiment. Par exemple, une maison individuelle en zone h1a (Nord-Est) aura un bbiomax d'environ 65 points, tandis qu'en zone h3 (Méditerranée) il sera d'environ 45 points. Pour obtenir l'attestation pcmi14 nécessaire au permis de construire, votre bbio calculé doit impérativement être inférieur au bbiomax applicable à votre projet.

Q : Quels sont les trois composants pris en compte dans le calcul du bbio ?

R : Le bbio évalue trois types de besoins énergétiques distincts. Premièrement, les besoins de chauffage, c'est-à-dire l'énergie nécessaire pour maintenir une température de confort de 19°C en hiver. Deuxièmement, les besoins de refroidissement pour limiter les surchauffes estivales et maintenir un confort thermique sans dépasser 26°C. Troisièmement, les besoins d'éclairage artificiel qui complètent l'éclairage naturel insuffisant dans certaines zones du bâtiment. Important : le bbio ne prend pas en compte la production d'eau chaude sanitaire, la ventilation mécanique ou les équipements électroménagers, contrairement au cep qui évalue les consommations réelles. Cette approche permet d'évaluer uniquement la performance passive du bâtiment, indépendamment des systèmes énergétiques installés.

Q : Comment optimiser le bbio de mon projet de construction re2020 ?

R : L'optimisation du bbio repose sur trois leviers principaux. Premièrement, renforcez l'enveloppe thermique avec une isolation performante (résistance thermique R ≥ 5 m².K/W pour les murs), des menuiseries à haute performance (Uw ≤ 1,0 W/m².K) et une excellente étanchéité à l'air (q4 ≤ 0,4 m³/h.m²). Deuxièmement, privilégiez une conception bioclimatique avec une forme compacte du bâtiment, une orientation optimale des façades (pièces de vie au sud, locaux de service au nord), et des surfaces vitrées maîtrisées représentant 15 à 25% de la surface habitable. Troisièmement, intégrez des solutions passives comme des protections solaires efficaces (volets, brise-soleil), des espaces tampons non chauffés (garage, cellier) et valorisez l'inertie thermique. Une étude thermique professionnelle dès la conception permet d'identifier les solutions les plus efficaces pour votre projet spécifique.

Q : Quels logiciels sont utilisés pour calculer le bbio re2020 ?

R : Le calcul du bbio re2020 nécessite obligatoirement l'utilisation de logiciels agréés et certifiés qui appliquent la méthode th-bce 2020. Les principaux logiciels professionnels sont Perrenoud, qui offre une solution intégrée pour les calculs thermiques et la génération des attestations réglementaires, ClimaWin spécialisé dans la simulation thermique dynamique, Pleïades qui est un outil avancé de conception bioclimatique, et U22Win dédié aux calculs réglementaires. Ces logiciels effectuent une simulation thermique dynamique heure par heure sur une année complète en prenant en compte les données météorologiques, la modélisation zonale du bâtiment, les transferts thermiques et les apports internes. Seuls les bureaux d'études thermiques qualifiés disposent de ces outils et de l'expertise nécessaire pour réaliser des calculs conformes à la réglementation.

Q : Le bbio re2020 est-il plus strict que le bbio rt2012 ?

R : Oui, le bbio re2020 est significativement plus exigeant que le bbio rt2012 avec des seuils bbiomax réduits d'environ 10% en moyenne. Les évolutions majeures incluent un calcul horaire au lieu de mensuel pour une modélisation plus précise, l'intégration systématique des besoins de refroidissement qui n'étaient pas toujours pris en compte en rt2012, et une prise en compte affinée de l'inertie thermique du bâtiment. Les fichiers météorologiques ont également été actualisés avec des données climatiques plus récentes. De plus, la re2020 prévoit un renforcement progressif : les seuils de 2022-2024 constituent une transition relativement douce depuis la rt2012, mais ils seront resserrés en 2025-2027 puis deviendront très ambitieux en 2028-2030. Cette évolution progressive pousse les concepteurs à adopter des pratiques de construction toujours plus performantes et bioclimatiques.

Q : Pourquoi la compacité du bâtiment est-elle importante pour le bbio ?

R : La compacité, mesurée par le rapport entre le volume chauffé et la surface déperditive (coefficient S/V), est un paramètre déterminant pour le bbio car elle influence directement les déperditions thermiques. Plus un bâtiment est compact, moins il a de surface en contact avec l'extérieur par rapport à son volume intérieur, ce qui réduit les pertes de chaleur en hiver et les gains de chaleur en été. Concrètement, un bâtiment carré de 100 m² présente un périmètre de 40 mètres, tandis qu'un bâtiment en forme de L de même surface peut avoir un périmètre de 60 mètres. Cette différence de 50% de surface déperditive impacte considérablement le bbio, même avec une isolation strictement identique. Pour optimiser la compacité, privilégiez des formes simples et régulières, limitez les décrochés architecturaux, évitez les extensions trop nombreuses et regroupez les espaces chauffés. Une bonne compacité peut faire gagner plusieurs points sur le bbio.

Q : Comment la zone climatique influence-t-elle les exigences bbio de mon projet ?

R : La zone climatique est un facteur essentiel qui détermine le bbiomax réglementaire applicable à votre projet. La France est divisée en zones climatiques (h1a, h1b, h1c, h2a, h2b, h2c, h2d, h3) selon les rigueurs hivernales et les besoins en chauffage. Plus la zone est froide, plus le bbiomax autorisé est élevé pour tenir compte des contraintes climatiques. Par exemple, pour une maison individuelle, le bbiomax est d'environ 65 points en zone h1a (Nord-Est, climat rigoureux) contre seulement 45 points en zone h3 (Méditerranée, climat doux). Cette différence s'explique par des besoins de chauffage naturellement plus importants dans les régions froides. L'altitude du terrain apporte également une correction : plus vous construisez en altitude, plus le bbiomax est majoré. Ces modulations garantissent une équité territoriale en adaptant les exigences aux réalités climatiques locales.