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Quels sont les exigences de la re2020 ?

Dernière mise à jour : septembre | Temps de lecture : 8 minutes

Réponse immédiate

La re2020 impose six exigences principales : performance énergétique renforcée (bbio, cep, cepnr), limitation de l'impact carbone (ic énergie, ic construction), confort d'été sans climatisation (degrés-heures), isolation thermique optimisée, intégration d'énergies renouvelables et respect de seuils quantifiés selon la zone climatique.

Introduction : la re2020, une approche multi-exigences

La réglementation environnementale re2020 révolutionne l'approche constructive en élargissant considérablement le périmètre des exigences par rapport à l'ancienne rt2012. Là où la rt2012 se concentrait principalement sur la performance énergétique, la re2020 intègre une vision holistique incluant l'impact carbone, le confort climatique et la résilience environnementale. Cette approche globale vise à produire des bâtiments performants, durables et adaptés aux enjeux du changement climatique. Les exigences de la re2020 s'articulent autour de six domaines complémentaires qui transforment en profondeur les pratiques de conception et de construction. Chaque exigence correspond à des indicateurs précis, des seuils quantifiés et des méthodes de calcul normalisées.

Les six domaines d'exigences de la re2020
Vue d'ensemble des exigences re2020 multi-domaines

Exigence 1 : performance énergétique accrue

La performance énergétique constitue le socle des exigences re2020, avec un durcissement significatif des critères par rapport à la réglementation précédente. Cette exigence se décline en trois indicateurs complémentaires.

Besoin bioclimatique (bbio) optimisé

Le bbio re2020 évalue la qualité intrinsèque du bâti indépendamment des systèmes énergétiques. Il quantifie les besoins de chauffage, refroidissement et éclairage naturel liés à la conception architecturale. L'exigence impose une amélioration de 30% par rapport aux références rt2012, encourageant une conception bioclimatique optimisée : orientation, compacité, isolation, étanchéité à l'air et gestion des apports solaires.

Consommation d'énergie primaire (cep)

Le cep re2020 mesure la consommation d'énergie primaire pour tous les usages réglementaires : chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, éclairage, auxiliaires et nouveauté majeure, les équipements électroménagers et informatiques. Cette extension du périmètre impose une vision globale de la consommation énergétique du bâtiment en usage réel.

Consommation d'énergie primaire non renouvelable (cepnr)

Le cepnr distingue les énergies renouvelables des non renouvelables, favorisant explicitement la transition énergétique. Cet indicateur pénalise fortement l'usage des énergies fossiles et encourage le recours aux énergies décarbonées : électricité, biomasse, géothermie, solaire.

Exemple de seuils énergétiques : maison individuelle zone H1

Pour une maison en zone climatique H1 :

  • bbio ≤ 63 points (vs 83 en rt2012, soit -24%)
  • cep ≤ 75 kWhep/m².an (tous usages)
  • cepnr ≤ 55 kWhep/m².an (favorise les renouvelables)

Ces seuils renforcés nécessitent une isolation performante, des équipements efficients et l'intégration d'énergies renouvelables.

Exigence 2 : limitation drastique de l'impact carbone

Innovation majeure de la re2020, l'évaluation de l'impact carbone élargit la réflexion environnementale au cycle de vie complet du bâtiment. Cette exigence se traduit par deux indicateurs distincts.

Évaluation de l'impact carbone global re2020
Approche cycle de vie de l'impact carbone

Impact carbone de l'énergie (ic énergie)

L'ic énergie quantifie les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation énergétique sur 50 ans d'exploitation. Cet indicateur favorise massivement les énergies décarbonées et pénalise l'usage du gaz naturel et des énergies fossiles. Les seuils imposent une quasi-électrification du chauffage ou l'usage d'énergies renouvelables.

Impact carbone de la construction (ic construction)

L'ic construction évalue les émissions liées aux matériaux de construction sur leur cycle de vie complet : extraction, fabrication, transport, mise en œuvre, fin de vie. Cette analyse encourage l'usage de matériaux biosourcés, recyclés ou à faible empreinte carbone : bois, terre crue, isolants végétaux, bétons bas carbone.

Durcissement progressif des seuils

Les seuils carbone évoluent par paliers pour accompagner la mutation des filières : ic construction de 740 kg CO2eq/m² jusqu'en 2024, puis 650 kg CO2eq/m² à partir de 2025, et 490 kg CO2eq/m² à partir de 2028. Cette progressivité stimule l'innovation et l'adaptation des chaînes d'approvisionnement.

Solutions pour réduire l'impact carbone

La réduction de l'impact carbone passe par des choix techniques concrets : structure bois plutôt que béton, isolation biosourcée, systèmes de chauffage électriques ou renouvelables, matériaux locaux et recyclés. Les fiches FDES de la base INIES permettent de quantifier précisément l'impact de chaque produit et d'optimiser les choix.

Exigence 3 : confort d'été sans climatisation

Face au réchauffement climatique, la re2020 instaure une exigence spécifique de confort d'été pour éviter la généralisation de la climatisation énergivore et limiter les îlots de chaleur urbains.

Indicateur degrés-heures (dh)

Les degrés-heures re2020 quantifient l'inconfort thermique en période chaude. Cet indicateur mesure l'accumulation des écarts de température au-dessus de seuils de confort adaptatifs (26°C la nuit, 28°C le jour). Plus la valeur dh est faible, meilleur est le confort d'été du bâtiment.

Stratégies de rafraîchissement passif

L'atteinte des seuils dh impose la mise en œuvre de solutions passives : protections solaires efficaces, ventilation naturelle renforcée, inertie thermique optimisée, surventilation nocturne. Ces stratégies architecturales permettent de maintenir des températures acceptables sans recours systématique à la climatisation.

Conception bioclimatique adaptée

Le respect de l'exigence de confort d'été nécessite une approche globale : orientation optimisée, dimensionnement des ouvertures, choix des matériaux à forte inertie, végétalisation. L'usage de protections solaires automatisées améliore significativement les performances.

Stratégies de confort d'été passif re2020
Solutions de rafraîchissement passif pour la re2020

Exigence 4 : isolation thermique renforcée

L'isolation thermique conserve son rôle central dans la re2020 avec des exigences accrues tant au niveau des performances que des caractéristiques environnementales des matériaux.

Performances thermiques minimales

Les résistances thermiques minimales sont renforcées par rapport à la rt2012 pour atteindre les nouveaux objectifs bbio. Les isolants pour la re2020 doivent présenter des performances thermiques élevées : R ≥ 7 m².K/W en toiture, R ≥ 4 m².K/W en murs, avec une attention particulière à la continuité de l'isolation.

Traitement des ponts thermiques

L'étanchéité thermique de l'enveloppe devient cruciale avec des exigences renforcées sur le traitement des ponts thermiques et l'étanchéité à l'air. Les liaisons structurelles doivent être optimisées pour limiter les déperditions.

Matériaux biosourcés favorisés

La re2020 encourage l'usage d'isolants biosourcés certifiés qui cumulent performance thermique et faible impact carbone : fibres de bois, ouate de cellulose, chanvre, laine de mouton. Ces matériaux contribuent positivement au bilan environnemental global.

Exigence 5 : intégration des énergies renouvelables

La re2020 rend quasi-obligatoire l'intégration d'énergies renouvelables pour atteindre les seuils cepnr et ic énergie. Cette exigence transforme le mix énergétique des bâtiments.

Production d'énergie renouvelable

L'installation de systèmes de production d'énergie renouvelable (photovoltaïque, solaire thermique, géothermie) devient indispensable pour respecter les seuils. La production locale d'électricité ou de chaleur améliore directement les indicateurs réglementaires.

Systèmes de chauffage décarbonés

Le choix du chauffage re2020 s'oriente massivement vers les solutions décarbonées : pompes à chaleur électriques, chaudières biomasse, réseaux de chaleur renouvelables. L'usage du gaz devient très difficile sans compensation carbone.

Réseaux et mutualisation

Le raccordement à des réseaux de chaleur ou de froid renouvelables constitue une solution privilégiée pour les opérations d'envergure. Cette approche collective optimise l'efficacité énergétique et réduit l'impact carbone par effet d'échelle.

Intégration des énergies renouvelables en re2020
Solutions d'énergies renouvelables pour bâtiments re2020

Exigence 6 : adaptation au changement climatique

La re2020 intègre une dimension prospective en préparant les bâtiments aux évolutions climatiques futures, particulièrement l'augmentation des températures et la fréquence des canicules.

Résilience climatique

Les bâtiments doivent être conçus pour résister aux épisodes climatiques extrêmes : canicules, précipitations intenses, sécheresses. Cette exigence influence les choix de matériaux, l'organisation des espaces et les systèmes techniques.

Gestion de l'eau et végétalisation

L'intégration de solutions de gestion de l'eau (récupération, infiltration) et de végétalisation contribue à l'adaptation climatique. Ces aménagements améliorent le confort microclimatique et réduisent les îlots de chaleur.

Flexibilité et évolutivité

La conception doit anticiper les besoins futurs et permettre l'adaptation des bâtiments : possibilité d'ajout de protections solaires, évolution des systèmes techniques, modification des usages. Cette flexibilité garantit la pérennité des performances.

Seuils quantifiés selon les typologies

Les exigences re2020 se déclinent en seuils quantifiés variant selon la zone climatique, l'altitude et le type de bâtiment.

Modulation géographique

Les seuils s'adaptent aux conditions climatiques locales : zone H1 (nord) plus exigeante en chauffage, zone H3 (sud) plus contrainte sur le confort d'été. L'altitude module également les exigences pour tenir compte des spécificités montagnardes.

Différenciation typologique

Les exigences distinguent maisons individuelles, logements collectifs et bâtiments tertiaires avec des seuils adaptés aux spécificités de chaque typologie : compacité, mutualisation des équipements, usages différenciés.

Exemple comparatif : logement collectif vs individuel

En zone H1c, pour des logements :

  • Maison individuelle : bbio ≤ 63, cep ≤ 75, ic énergie ≤ 260
  • Logement collectif : bbio ≤ 60, cep ≤ 70, ic énergie ≤ 260
  • Le collectif bénéficie de seuils plus favorables grâce à la compacité et aux équipements mutualisés

Points clés à retenir

Les exigences de la re2020 transforment radicalement l'approche de la construction en intégrant performance énergétique, impact carbone et adaptation climatique. Cette vision holistique nécessite une coordination étroite entre tous les acteurs du projet : architectes, bureaux d'études, entreprises, industriels.

L'atteinte simultanée de toutes les exigences impose des choix techniques cohérents et optimisés. L'isolation biosourcée, les énergies renouvelables et la conception bioclimatique deviennent indispensables. Les risques de non-conformité rendent crucial l'accompagnement par des experts qualifiés.

La re2020 constitue un levier majeur de la transition écologique du bâtiment. Elle oriente le marché vers des solutions innovantes et durables, préparant le secteur aux enjeux climatiques de demain. Cette évolution réglementaire contribue activement à l'atteinte des objectifs de neutralité carbone nationaux.

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Section questions réponses :

Q : Quelle est la différence entre bbio, cep et cepnr dans la re2020 ?

R : Ces trois indicateurs évaluent différents aspects de la performance énergétique. Le bbio mesure la qualité intrinsèque du bâti (besoins de chauffage, refroidissement et éclairage naturel) indépendamment des équipements installés. Il valorise la conception bioclimatique et l'efficacité de l'enveloppe. Le cep quantifie la consommation d'énergie primaire totale incluant tous les usages : chauffage, eau chaude, éclairage, auxiliaires et équipements électroménagers. Le cepnr va plus loin en distinguant les énergies renouvelables des non renouvelables, favorisant ainsi la transition énergétique en pénalisant les énergies fossiles. Par exemple, pour une maison en zone H1, le bbio doit être ≤ 63 points, le cep ≤ 75 kWhep/m².an et le cepnr ≤ 55 kWhep/m².an. Ces trois indicateurs complémentaires imposent une approche globale combinant conception bioclimatique, efficacité énergétique et décarbonation.

Q : Pourquoi la re2020 impose-t-elle des exigences sur l'impact carbone ?

R : L'intégration de l'impact carbone constitue la révolution majeure de la re2020 par rapport à la rt2012. Cette exigence répond directement aux objectifs climatiques nationaux de neutralité carbone. Le secteur du bâtiment représente environ 25% des émissions de gaz à effet de serre en France, non seulement pendant l'exploitation mais aussi lors de la construction. La re2020 évalue désormais l'empreinte carbone sur le cycle de vie complet : ic énergie pour la consommation sur 50 ans, et ic construction pour les matériaux (extraction, fabrication, transport, mise en œuvre, fin de vie). Cette approche holistique transforme les pratiques en encourageant l'usage de matériaux biosourcés, de systèmes décarbonés et d'énergies renouvelables. Les seuils évoluent progressivement : ic construction passe de 740 kg CO2eq/m² en 2024 à 490 kg CO2eq/m² en 2028, accompagnant la mutation des filières industrielles.

Q : Comment atteindre l'exigence de confort d'été sans installer de climatisation ?

R : Le confort d'été s'obtient par des stratégies passives intégrées dès la conception. L'indicateur degrés-heures mesure l'inconfort thermique et impose des solutions architecturales efficaces. Les protections solaires constituent la première ligne de défense : volets, brise-soleil, casquettes, idéalement à gestion automatique. La ventilation naturelle renforcée, notamment la surventilation nocturne, évacue la chaleur accumulée en journée. L'inertie thermique forte (dalles béton, murs en pierre) stocke la fraîcheur nocturne et lisse les variations de température. L'orientation optimisée limite les apports solaires excessifs sur les façades sud et ouest. La végétalisation extérieure crée des zones d'ombre et améliore le microclimat. Le dimensionnement maîtrisé des ouvertures équilibre apports lumineux et risques de surchauffe. Ces solutions combinées permettent de maintenir des températures acceptables (≤ 26°C la nuit, ≤ 28°C le jour) sans recours à la climatisation énergivore.

Q : Quels matériaux privilégier pour réduire l'impact carbone de la construction ?

R : Les matériaux biosourcés et bas carbone sont essentiels pour respecter l'ic construction. Le bois en structure offre un excellent bilan carbone grâce au stockage de CO2 pendant la croissance de l'arbre, avec un impact 3 à 4 fois inférieur au béton traditionnel. Les isolants biosourcés (fibre de bois, ouate de cellulose, chanvre, laine de mouton) combinent performance thermique et faible empreinte. Les bétons bas carbone, utilisant des liants alternatifs ou des granulats recyclés, réduisent significativement les émissions. Les matériaux locaux limitent l'impact du transport. Les produits recyclés ou réemployés évitent les émissions liées à la fabrication neuve. La terre crue, ancestrale mais redécouverte, présente un bilan environnemental remarquable. Pour optimiser les choix, consultez les fiches FDES (fiches de déclaration environnementale et sanitaire) sur la base INIES qui quantifient précisément l'impact de chaque matériau. Une structure bois, isolation biosourcée et finitions écologiques peuvent réduire l'ic construction de 30 à 50% par rapport à une construction traditionnelle.

Q : Les seuils re2020 sont-ils identiques partout en France ?

R : Non, les seuils sont modulés selon la zone climatique, l'altitude et la typologie du bâtiment. La France est divisée en 3 zones climatiques principales : H1 (nord, climat rigoureux), H2 (centre, climat intermédiaire) et H3 (sud, climat doux). La zone H1 impose des exigences plus strictes sur le chauffage (bbio et cep plus contraints), tandis que la zone H3 est davantage exigeante sur le confort d'été avec des seuils degrés-heures plus sévères. L'altitude module également les seuils pour tenir compte des spécificités montagnardes. La typologie différencie maisons individuelles et logements collectifs : le collectif bénéficie de seuils légèrement plus favorables grâce à la compacité (moins de surface déperditive par logement) et aux équipements mutualisés. Par exemple en zone H1c, une maison individuelle doit respecter bbio ≤ 63 alors qu'un collectif peut atteindre bbio ≤ 60. Cette modulation géographique et typologique garantit des exigences adaptées aux contraintes locales tout en maintenant un niveau d'ambition environnementale élevé.

Q : Est-il obligatoire d'installer des panneaux photovoltaïques pour respecter la re2020 ?

R : Le photovoltaïque n'est pas formellement obligatoire, mais l'atteinte des seuils cepnr et ic énergie rend quasi-indispensable l'intégration d'énergies renouvelables. Plusieurs solutions sont possibles. Le photovoltaïque constitue l'option la plus courante grâce à sa maturité technologique et son coût maîtrisé. Une installation de 3 à 6 kWc améliore significativement le bilan énergétique et carbone. Le solaire thermique pour l'eau chaude sanitaire offre une alternative efficace, particulièrement en zones ensoleillées. Les pompes à chaleur électriques, bien que consommatrices d'énergie, bénéficient du bon coefficient carbone de l'électricité française (majoritairement décarbonée). Les chaudières biomasse ou le raccordement à un réseau de chaleur renouvelable constituent d'autres solutions. La géothermie, plus coûteuse à l'investissement, garantit d'excellentes performances. Dans la pratique, pour une maison individuelle avec chauffage électrique, le photovoltaïque s'avère généralement la solution la plus économique pour respecter les seuils réglementaires sans dépassement important du budget.

Q : Peut-on encore construire avec une chaudière gaz en re2020 ?

R : Techniquement le gaz reste autorisé, mais l'atteinte des seuils ic énergie rend son usage extrêmement difficile en pratique. L'indicateur ic énergie pénalise fortement les émissions de CO2 liées à la combustion du gaz naturel. Pour une maison individuelle, le seuil ic énergie à 260 kg CO2eq/m² sur 50 ans est difficilement atteignable avec une chaudière gaz, même très performante (condensation THPE). Des compensations massives seraient nécessaires : isolation exceptionnelle, production photovoltaïque importante, système solaire thermique complémentaire. Cette combinaison rendrait le projet économiquement peu pertinent. Les solutions privilégiées sont désormais les pompes à chaleur électriques (air/eau, géothermie) qui bénéficient du bon coefficient carbone de l'électricité française, ou les chaudières biomasse (granulés, bûches) considérées comme neutres en carbone. Le raccordement à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables constitue également une alternative. La re2020 organise ainsi la sortie progressive du chauffage fossile dans le neuf.